SAFIA est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de tapis berbères authentiques faits à la main, distribués dans le monde entier.
Mon combat
Quel est mon combat ?
La lettre de la fondatrice de SAFIA
Je m'appelle Safae El Otmani, co-fondatrice de Safia, je suis berbère «Amazigh» de mère et de père.
Aujourd’hui, je me dévoile à vous, je vous raconte mon histoire, mes échecs, mes exploits, et mes combats de vie…
Comment je suis passée d'élève en échec scolaire à doctorante en condition féminine ?
Quel est le lien avec SAFIA ?
Un indice : la passion.
«Celui qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines...»
Quelle est mon histoire ?
Mes origines berbères
Ma mère est issue de la lignée de la tribu «Ait Ouahi» (grand-père) et de la tribue kabyle «Ait hen Yacoub» (grand-mère). Il s’agit de la confédération des Zemmours soit les «Imazighens» berbères du moyen Atlas marocain.
Mon père est également un «Amazigh» issu du Rif marocain situé dans le nord-est du Maroc.
Petite ma mère m'appellait SAFIA, ça signifie purêté, honnêté et transparence. C'est la promesse que je porte vis à vis de vous et des femmes tisseuses de tapis.
Un parcours atypique
Devenir une femme doctorante au Maroc
Une métamorphose
Elève indisciplinée en échec scolaire, je me transforme au moment du bac, decroché avec une mention très bien !
Je réussis tous les concours, je prends confiance en moi et je rêve d'indépendance dans une grande école en France.
Un désir inachevé
Mon père refuse catégoriquement de me laisser partir. Est-ce la peur de ne plus voir sa fille ?
Est-ce le pouvoir du patriarcat qui règne au Maroc et qui décide de tant de parcours ?
Est-ce le destin ?
Un parcours sans faute
J'intègre alors l'ENCG (2ième école de commerce au Maroc).
5 années extraordinaires où je porte le meilleur projet de fin d'étude de ma filière.
Ici que démarre mon implication dans le social.
Une désillusion
Diplomée, le monde m'appartenait. Je décroche un poste génial dans une multinationale avec un salaire de rêve !
Chaque jour je me demande ce que je viens faire ici ?
Je suis à la quête de sens.
Je plaque tout.
Pas de retour en arrière
Je démarre alors un parcours doctoral et une thèse en condition féminine.
Je rêve de croire en la jeunesse marocaine.
Je rêve de devenir un modèle pour toutes les jeunes femmes et d'une meilleure équité du genre.
« Mon père refuse catégoriquement de me laisser partir. Est-ce la peur de ne plus voir sa fille ? Est-ce le pouvoir du patriarcat qui règne au Maroc et qui décide de tant de parcours ? Est-ce le destin ? »
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Chaque semaine, je vous partage mes aventures par mail.
Mes études scientifiques, ma thèse et mes apprentissages.
La création du premier atelier SAFIA à Agadir…
un cursus complet
Ma thèse, recherches, travaux et conférences
ma raison de vivre
Mon lien avec le social
«Je veux à mon tour devenir actrice de l'émancipation féminine au Maroc.»
ma thèse en entrepreneuriat féminin
Le délic
C'est difficile pour moi à ce moment précis, ma maman est malade mais je fonce, je suis mes convictions et je veux faire la meilleure thèse en condition féminine au Maroc.
Pour continuer de documenter ma thèse, je me déplace chaque week end dans les quatre coins du Maroc, 7 régions, 11 villes et 32 entretiens avec des femmes marocaines et entrepreneurs.
Je suis impressionnée par tant de résilience, de courage et de détermination de la part de ces femmes.
Je veux à mon tour devenir actrice de l'émancipation féminine au Maroc.
Une évidence
Il était temps de lier la théorie à la pratique. Devenir à mon tour un modèle pour les générations futures des femmes marocaines.
Je rêve d'une entreprise sociale et solidaire qui oeuvre pour la condition des femmes et leurs enfants.
Je décide de me consacrer à la construction de SAFIA, aux femmes tisseuses au savoir-faire ancestral et à l'histoire de mes ancestres.
Athentique, Unique, Solidaire : SAFIA c'est bien plus qu'un tapis berbère.